Pour les salariés

À l’initiative du salarié :

Le Compte personnel de formation (CPF) est un compte en euros pour les salariés depuis le 1er janvier 2019. Il est accessible à tout salarié pour les certifications professionnelles inscrites au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), les certifications-habilitations inscrites au Répertoire spécifique, le bilan de compétences, la Validation des acquis de l’expérience (VAE), le permis de conduire, etc.

Tout salarié peut mobiliser son compte personnel de formation (CPF) tout au long de sa vie active, y compris pendant période de chômage, pour suivre une formation qualifiante ou certifiante.

Le compte personnel de formation (CPF)  a remplacé le droit individuel à la formation (DIF). Les heures de DIF ne sont pas perdues et doivent être intégrées au CPF avant le 30 juin 2021. Le CPF fait partie du Compte personnel d’activité (CPA).

Fonctionnement

Le CPF est alimenté automatiquement au début de l’année qui suit l’année travaillée (ainsi les droits acquis en 2019 seront disponibles au 1er trimestre 2020). Les droits restent acquis même en cas de changement d’employeur ou de perte d’emploi.

  • Pour un salarié à temps plein ou à temps partiel, l’alimentation du compte se fait à hauteur de 500 € par année de travail, – dans la limite d’un plafond de 5 000 €,
  • L’alimentation du compte se fait à hauteur de 800 € par année de travail, dans la limite d’un plafond de 8 000 €, pour un salarié à temps plein qui n’a pas atteint un niveau de qualification sanctionné par :
    – un diplôme de CAP/BEP,
    – ou un titre professionnel enregistré et classé au niveau 3 du RNCP,
    – ou une certification reconnue par une convention collective nationale de branche.

Qui est concerné ? 

Le CPF s’adresse aux :

– Salariés,
– Professions libérales ou professions non salariée,
– Conjoints collaborateurs,
– Personnes à la recherche d’un emploi.

Pour quoi ?

Le CPF peut être utilisé durant toute la durée de son activité professionnelle jusqu’à son départ en retraite, y compris en période de chômage, pour suivre des formations débouchant sur une certification professionnelle. L’accompagnement à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) rentre également dans le périmètre du CPF.

Si la formation est envisagée en dehors du temps de travail, le salarié n’a pas l’obligation de demander l’accord de son employeur,

En savoir plus sur les formations éligibles.

Si la formation est envisagée pendant le temps travail (en totalité ou en partie), l’accord de l’employeur est nécessaire. Il est possible de formuler sa demande auprès de son responsable hiérarchique et/ou du service RH. Ce temps de formation pendant les heures de travail donne droit au maintien de la rémunération.

 

Quelles sont les démarches ?

Il est nécessaire de créer son Compte personnel de formation sur le site dédié : s’inscrire.

Veuillez prendre connaissance avec les Conditions générales d’utilisation.

Toutes les démarches se font en ligne depuis ce compte.

Voir les tutoriels vidéo

 

ATTENTION ! Votre demande d’inscription via le portail Moncompteformation doit être réalisée 11 jours ouvrés avant la date de démarrage de la formation * (voir article N° 3 des Conditions particulières titulaires).

 

 

À l’initiative du salarié :

Le Projet de transition professionnelle (PTP) est l’ancien Congé individuel de formation (CIF). Il permet au salarié de s’absenter de son poste pour suivre une formation. Il est ouvert sous conditions et accordé sur demande par l’employeur. Le salarié est rémunéré pendant toute la durée de sa formation. Le PTP peut être utilisé pour financer des formations certifiantes, éligibles au compte personnel de formation, destinées à permettre au salarié d’évoluer professionnellement.

À l’initiative du salarié :

Financement de la Région: tout salarié peut bénéficier d’une aide financière pour suivre une formation universitaire hors temps de travail. Exemple : le Diplôme d’accès aux études universitaires (DAEU) ou une formation à distance.

Le dispositif Pro-A permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.

La loi du 5 septembre du 2018 crée un nouveau dispositif afin de redynamiser les modalités de formations ouvertes aux salariés : la reconversion ou la promotion par alternance (Pro-A).

Dans un contexte de fortes mutations du marché du travail, le dispositif Pro-A permet aux salariés, notamment ceux dont la qualification est insuffisante au regard de l’évolution des technologies ou de l’organisation du travail, de favoriser leur évolution ou promotion professionnelle et leur maintien dans l’emploi.

À qui s’adresse la reconversion ou la promotion par alternance ?

Le dispositif Pro-A est destiné :

– aux salariés en contrat de travail à durée indéterminée (CDI),

– aux salariés bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée,

– aux salariés, sportifs ou entraîneurs professionnels, en contrat de travail à durée déterminée (CDD),

– aux salariés placés en activité partielle.

Quels sont les objectifs de la reconversion ou la promotion par alternance ?

La reconversion ou la promotion par alternance vise à faciliter un changement de métier ou de profession, ou une promotion sociale ou professionnelle, via l’obtention d’une certification professionnelle acquise après une formation en alternance. La liste des certifications professionnelles éligibles à la Pro-A est définie au sein d’un accord collectif de branche étendu.

Ces formations en alternance doivent permettre d’acquérir soit :

un diplôme ou une certification enregistrée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP),
un certificat de qualification professionnelle (CQP),
une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.

Comment se déroule un parcours de formation en reconversion ou promotion par alternance ?

La formation organisée au titre de Pro-A repose sur l’alternance entre des actions de formation ou des actions permettant de faire valider les acquis de l’expérience délivrés par l’organisme de formation (formation « théorique ») et des activités professionnelles en entreprise, en lien avec la formation suivie. (formation « pratique »).

Durée

Le dispositif Pro-A s’étend sur une durée comprise entre 6 et 12 mois de formation.

Exceptions

– Jeunes de 16 à 25 ans révolus qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel (prolongation du dispositif Pro-A jusqu’à 36 mois),
– Les branches professionnelles peuvent demander un prolongement jusqu’à 24 mois pour certains publics et/ou activités.

Prise en charge financière

La totalité ou une partie de ce dispositif peut être pris en charge par l’entreprise. Pour en savoir plus, prendre rendez-vous avec le service des ressources humaines de son entreprise, qui sera à même d’indiquer le taux de prise en charge fixé par l’Opérateur de compétences (OPCO). Celui-ci est variable en fonction de la branche professionnelle.

Dans un cadre hors entreprise, se renseigner directement auprès de l’opérateur de compétence dont dépend l’activité.

Pour en savoir plus > Site du ministère du travail

Toute personne ayant exercé une activité professionnelle peut, sous conditions, bénéficier de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Son expérience lui permet d’obtenir une certification afin d’évoluer professionnellement.

Pour valider l’expérience professionnelle afin d’obtenir tout ou une partie d’un diplôme : licences, masters, doctorats, diplômes d’ingénieur, diplômes d’université. La validation des acquis de l’expérience (VAE) permet d’accéder à une formation sans avoir le titre requis ; elle permet également d’obtenir une partie d’un diplôme professionnel, voire le diplôme complet. Ces acquis peuvent résulter de l’expérience professionnelle et personnelle, de l’exercice de responsabilités syndicales, associatives et de formations antérieures. La VAE est donc à la fois une reconnaissance officielle des acquis, un outil essentiel dans la voie de la formation tout au long de la vie, et un moyen de réduire le temps d’un parcours de formation.

Qu’est-ce que la VAE ?

La VAE vous permet d’obtenir une certification grâce à votre expérience.

Cette certification professionnelle doit être enregistrée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Vous pouvez consulter nos tarifs VAE.

Vous pouvez obtenir une aide financière notamment auprès de votre employeur, d’un opérateur de compétences (OPCO) ou du conseil régional, de Pôle emploi, transitions Pro ou mobiliser votre CPF pour l’accompagnement de la démarche.

> Une Afest est une action de formation (Art L.6313-1 1°) en situation de travail. Elle mobilise un formateur interne ou externe à l’entreprise et un salarié à former sur le lieu même du travail et en cours d’activité. Le matériau pédagogique principal est fourni par le travail.

> Deux séquences pédagogiques distinctes mais articulées constituent le coeur d’une Afest :

1ère séquence > une mise en situation Le salarié est mis en situation de réaliser une activité, avec une intention pédagogique dont il est informé. Il s’agit d’une vraie situation de production.

2e séquence > une phase de prise de recul (réflexivité)

Vivre une expérience de travail ne suffit pas à produire des compétences susceptibles d’être exploitées dans d’autres situations. Un temps réflexif –hors production– accompagné par un formateur interne ou externe, est nécessaire pour tirer les enseignements de ce qui s’est passé, analyser les écarts entre les attendus, les réalisations et les acquis, et ainsi consolider et expliciter les apprentissages.

Ces 2 séquences sont répétées autant de fois que nécessaire pour permettre les apprentissages visés.

 

Un cadre juridique pour l’Afest

La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018 reconnaît la possibilité de se former en situation de travail.

A l’initiative de l’employeur:

Le Plan de développement des compétences permet aux salariés de suivre des actions de formation à l’initiative de leur employeur, par opposition aux formations qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation.